Il y a quelques années, une marque nommée Moog proposait une gamme de pédales d’effets très sympa avec un son inégalé, des entrées/sorties en control voltage et une grosse capacité créative. Je fûs très déçu quand en 2018 ils annoncèrent l’arrèt de la production, et la plupart des musiciens le furent encore plus lorsque les prix sur le marché de l’occasion explosèrent.

Ce Love Philter MKII est ma première pédale pour recréer la joie de jouer avec des pédales qui peuvent s’interfacer via des CV et la capacité créatrice d’une interface fourmiliant de paramètres.

Cette pédale contient trois « modules » séparés. Tout d’abord elle contient un filtre résonnant qui peut être un passe haut ou un passe bas, basé sur un puce qui était utilisée dans les synthétiseurs Oberheim des années 80. Ce filtre d’excellente qualité a une bande passante constante et une résonnance qui reste contenue lorsqu’on balaie le spectre vers les aigus. Le filtre peut auto-osciller, soit en une sinusoïde pure au début de l’oscillation, soit en onde carrée quand la résonnance est poussée au maximum. Ensuite la pédale contient un module d’enveloppe complet avec des contrôles d’attaque, release et de polarité. Et enfin un module de LFO est disponible avec 8 formes d’ondes dont la fréquence peut être changée par potentiomètre ou via un tap tempo.

Enfin, neuf entrées/sorties CV et une entrée pour pédale d’expression permettent de contrôler quasiement tous les paramètres de la pédale et d’utiliser la pédale non seulement en auto-wha, ou envelope filter, mais aussi comme wha-wha, ahw-ahw, auto-ahw, filtre passe haut ou passe bas fixe et résonannt, mais aussi une sorte de phaser à deux étages, un VC0, un pistolet laser, etc.

Enfin la pédale peut être utilisée avec une basse, une guitare, des synthétiseurs, ou autres. Les CV permettent de l’interfacer avec des synthétiseurs analogiques ou des mooger-foogers...

Manuel